Les séances du Conseil municipal de Châteauroux et du Conseil communautaire de Châteauroux - Métropole, sont depuis 2014 assez "houleuses" pour reprendre le terme lu aujourd'hui dans la presse locale.
Quand j'estime que les décisions prises sont positives pour Châteauroux et son territoire, j'encourage ou félicite les élus de la majorité (C'est arrivé !) et quand elles me semblent néfastes pour l'avenir de notre commune ou de notre agglomération, je n'hésite pas à le dire, librement, en me basant toujours sur des faits, sur des chiffres ou sur des déclarations parfaitement vérifiables.
Malheureusement, quand certains élus sont à court d'arguments, ils ont tendance à quitter le fond des dossiers pour essayer d'expliquer que je raconte des mensonges ou plus récemment, pour dire que je ne comprends rien à rien à l'image du Vice-Président de l'Agglomération Castelroussine délégué aux Finances qui, en novembre dernier a tout simplement déclaré que "j'étais nul en économie" (transformé habilement dans le procès-verbal en "vous ne connaissez rien en économie"... Oui, nous sommes toujours en démocratie…).
Mercredi soir lors de la séance du Conseil municipal de Châteauroux, l'adjoint au Maire chargé des Travaux, Roland Vrillon, (très souvent à court d'arguments…) s’en est pris cette fois-ci à ma profession qui me semble être pourtant respectable…
Hier soir, lors de la séance du Conseil communautaire, alors que j'expliquais à mes collègues pourquoi je trouvais le compte administratif 2017 bien décevant, évoquant notamment le manque d'investissement depuis trois ans, la faible réalisation des dépenses réelles d'équipements (même pas 2/3 du budget prévisionnel 2017 !) ou l'abandon de la zone économique Ozans, je me suis aperçu que nous pouvions glisser encore plus bas puisque j'ai été attaqué par le conseiller de Diors, Claude Durand sur mes diplômes (ou plutôt l'absence de diplômes en droit… comme si ceux-ci étaient une obligation pour se présenter à une élection !) et sur mon nom !
Des attaques personnelles qui n'ont gêné personne, visiblement prononcées avec la bénédiction du Président de la Communauté d'agglomération, et qui commencent à devenir habituelles au sein des assemblées de nos collectivités locales.
Qu'aurait-on dit ou fait si j'avais prononcé ce genre d'attaques ad hominem ? Une suspension de séance au moins, aurait été effectuée. Là, rien. Aucune remarque du Président de séance, aucun rappel au règlement. Tout est normal puisqu'avec plusieurs de mes collègues de l'opposition, nous sommes considérés comme des élus de seconde zone sur lesquels on peut cracher en toute impunité.
Jusqu'où allons-nous descendre ? Quelle est la prochaine étape ? Les insultes ?
Je comprends très bien que mes interventions en séance pourtant toujours basées sur le fond des dossiers (je n'ai jamais attaqué un élu, ni Gil Avérous, ni un autre, sur des éléments de sa personne, de sa vie personnelle ou de sa profession !) puissent irriter certains. Mais n'est-ce pas la démocratie qui invite les élus de la majorité à prendre des décisions et ceux de l'opposition à les soutenir ou à les combattre et à faire d'autres propositions ???
Cette démocratie locale dans laquelle s'exerce le débat implique au minimum le respect des uns et des autres. Aujourd’hui, je constate simplement que ce respect des élus n’est plus assuré à Châteauroux, avec la bénédiction du maire et Président de Châteauroux - Métropole qui, par son silence complice, estime que ces attaques nauséabondes sont tout à fait normales au sein de nos assemblées. C'est inacceptable.
Ce n’est pas ainsi que je conçois la vie publique et les échanges au sein d’une assemblée élue démocratiquement où le respect des hommes et de leurs idées devraient toujours être de rigueur.
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