Arnaud Clément - Les Carnets

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Nicolas Sarkozy, candidat à la Présidence de la République

Publié par Arnaud Clément sur 15 Janvier 2007, 00:03am

Catégories : #Politique

   Comme beaucoup, si je n'ai pu me rendre ce dimanche au Congrès de l'UMP à Paris, j'ai suivi avec attention, le discours de Nicolas Sarkozy, désormais candidat à l'élection présidentielle, soutenu par l'UMP.

   En effet, près de 70% des membres de l'UMP ont voté et Nicolas Sarkozy a rassemblé sur son nom, plus de 98% des suffrages ! Le choix démocratique fait par les militants UMP est donc clair et sans appel.

   Comme toujours, lors de son discours, Nicolas Sarkozy a été brillant dans son analyse en opposant notamment "la République virtuelle" à "la République réelle" et dans ses propositions : tout faire pour valoriser le travail ; augmenter le pouvoir d'achat en travaillant davantage ; faire très rapidement une loi sur le service minimum en cas de grève ; assurer la garantie d'un emprunt par l'Etat pour celui qui n'a pas de garant afin de "permettre aux classes moyennes (qui ne gagnent pas 4000 euros par mois !) d'accéder à la propriété" ; créer un service civique obligatoire de 6 mois ; ne laisser "aucun minimum social sans contrepartie"...

   Je suis globalement favorable à toutes ces propositions mais dans son discours, il y en a une avec laquelle je suis en total désaccord, c'est quand Nicolas Sarkozy dit : "L'urgence, c'est de faire en sorte que l'Europe puisse fonctionner de nouveau en adoptant par la voie parlementaire un traité simplifié.

   Faisant ici, référence au rejet du traité constitutionnel en mai 2005 par les Français, Nicolas Sarkozy souhaite qu'un "traité simplifié", mais reprenant de nombreux points du texte rejeté par le peuple français, soit voté par les Parlementaires. J'y suis fondamentalement opposé.

   Un gaulliste ne peut pas être favorable à cette proposition. Les Français se sont prononcés. Le peuple a parlé. On se doit de respecter ses choix. L'Europe doit continuer à avancer, mais d'une autre manière. Et ce n'est pas aux Parlementaires de revenir sur un choix indiscutable, fait par le peuple souverain. J'espère sincèrement que Nicolas Sarkozy aura le courage politique nécessaire, pour revenir sur cette proposition.

   Ce week-end a donc été politiquement chargé à droite, car je n'oublie pas que Nicolas Dupont-Aignan, candidat gaulliste a quitté l'UMP. Ce choix a au moins le mérite de la clarification. Arrivera-t-il à obtenir les 500 signatures nécessaires pour être candidat à l'élection présidentielle en avril prochain ? La question est posée.

   Je note aujourd'hui, qu'il y a deux candidats issus de ma sensibilité politique. Deux Nicolas : Nicolas Sarkozy et Nicolas Dupont-Aignan. L'heure du choix pour le premier tour de l'élection présidentielle viendra plus tard.

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